Annuaire généraliste français

Blog Secret Défense, par Jean-Dominique Merchet journaliste à Libération

Blog Secret Défense, par Jean-Dominique Merchet journaliste à Libération Blog de sujets militaires et de renseignements.
Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger. Repos ! Par Jean-Dominique Merchet journaliste à Libération.


  • Flux RSS Flux RSS : Secret Défense, Jean-Dominique Merchet : Flux RSS : Secret Défense, Jean-Dominique Merchet

  • Le pacha quitte ce bord - 28-01-2015

    Secret Défense déménage. Hebergé depuis le 14 juillet 2007 par Libe.fr, ce blog fait mouvement vers Marianne2.

    Vous pouvez désormais le retrouver à cette adresse  http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/ ou en cliquant ici. Enregistrez le dans vos favoris pour le retrouver plus facilement.

    Le contenu, toujours assuré par moi-même, ne changera pas. Sa forme évolue, ainsi que la gestion des commentaires qui sera plus exigeante. J?ai créé une adresse mail pour que tous les internautes puissent me joindre sans difficultés : jdm.secret.defense@gmail.com

    Une page se tourne et ce n?est pas sans émotion. Comme je l?avais annoncé début octobre, je quitte Libération où j?ai servi (passez-moi le mot...) pendant vingt ans, pour rejoindre la rédaction de Marianne comme directeur adjoint. Ma passion pour la chose militaire ne s?éteindra pas.

    Depuis plus de trois ans, ce blog m?a apporté de grandes joies - et notamment celle de faire le métier que j?ai choisi : le journalisme. Les chiffres parlent d?eux-mêmes : plus de 62 millions de pages vues depuis le lancement. Quant à ce post est le mille-neuf-cent-quatorzième... 1914, on ne se refait pas !

    Au moment de quitter Libe.fr, j?ai une pensée toute particulière pour son équipe, en particulier Ludovic Blecher et Olivier Costemalle. Merci les amis ! Pour vous, me concernant, cette fois-ci, c?est vraiment «Repos!» Mais vous ne pouvez toujours pas fumer

    (Sauf actualité urgente durant ce weekend, ce post est le dernier à cette adresse)


  • La Gendarmerie toujours en tête à Coët - 28-01-2015

    Son rattachement au ministère de l?Intérieur n?y change rien, la Gendarmerie a toujours la meilleure cote auprès des élèves de l?Ecole Spéciale Militaire. C?est ce que montre un tableau publié par le Casoar, la revue trimestrielle de la Saint-Cyrienne. Il donne l?arme choisie par les élèves à l?issue de leur scolarité au cours des cinq dernières années.

    En 2010, la Gendarmerie sort première - au sens où le «point moyen de classement» (1) des éleves la choisissant est le meilleur (26 sur 144). La Gendarmerie est en tête depuis 2006, sauf en 2009 où elle était deuxième.

    L?Arme blindée cavalerie fait très bonne figure, en deuxième place, suivie de l?infanterie et de l?Alat. Vient ensuite le Génie, puis l?Artillerie, le Train, les Transmissions et le Matériel. Ce classement varie légèrement d?une année sur l?autre mais globalement il correspond à ceci : Gend/ABC-Inf-Alat/Genie/Art-Trn-Trs/Mat.

    (1) Comparaison des points moyens de classement par armes sur les cinq dernières promotions, officiers sur titre non compris.



  • Communication : Solano quitte le Sirpa-Air pour le cabinet du ministre - 28-01-2015

    L?un des officiers de presse les plus connus et les plus appréciés, le commandant Frédéric Solano, 48 ans, a quitté hier le Sirpa-Air pour rejoindre le cabinet du ministre de la Défense. Comme nous l?apprend ce matin le Mamouth, il y remplacera le colonel Philippe Tanguy, qui se reconvertit dans le secteur privé.

    Ancien sous-officier de commandos de l?air, Frederic Solano est entré dans la communication en 1992, principalement au Sirpa-Air avec un long passage à la Dicod. Il a effectué de très nombreuses Opex comme officier de presse et a su, au fil des ans, se faire très largement connaitre et apprécié.

    Philippe Tanguy est, lui aussi, une figure très connue de la Com. Fils de fusilier marin, ce breton passionné d?histoire, a fait une première carrière (15 ans) dans les Troupes de marine, avant d?opter pour la communication , un secteur où il est resté 17 ans.


  • Afghanistan : les "toubibs" s'expriment dans le Quotidien du médecin - 28-01-2015

    Le Quotidien du médecin publie aujourd?hui une enquête sur les médecins militaires français face à l?Afghanistan. Voici des extraits de leurs témoignages.

    «Un départ pour Kaboul fait réfléchir tout médecin militaire. Plus jeune, avec une certaine inconscience, je suis moi-même parti pour Sarajevo un peu la fleur au fusil. (...) Aujourd?hui, je considère une mission à Kaboul avec une appréhension légitime. On ne peut pas ne pas se demander : qu?est-ce que je viens f... dans ce m... ? C?est un théâtre où l?on ignore qui sont les amis et qui sont les ennemis?; pour aller récupérer un blessé, il faut traverser des check-points en risquant de se faire tirer dessus. Cela dit, nous sommes formés à l?urgence et aux conditions opérationnelles de soutien de nos forces. »

    « Nous observons une raréfaction du nombre des médecins disponibles, conséquence de la féminisation du service. La pression se fait sentir d?autant plus sur les médecins hommes. Maintenant, si pour remplir sa mission de médecin militaire, je dois exposer ma vie et être tué, il faut l?accepter par avance. Sans être une tête brûlée, cela fait partie du contrat à honorer. »

    « Pour éviter de se retrouver en Afghanistan, certains mettent en avant des problèmes de conjugopathie, ainsi que des soucis liés aux enfants. Mais cela ne fait que repousser le départ de quelque temps. D?autres se font mettre en congé-maladie. Deux cas de démission ont aussi été évoqués.«

    »Le problème le plus massif découle de la féminisation du SSA. Ceux d?entre nous qui partent en OMLT (Operational Monitoring Liaison Team) sont susceptibles d?être intégrés à l?armée afghane et les femmes en sont exclues. D?autre part, dans les missions de GTIA (groupement tactique interarmes), assez physiques, les femmes sont peu nombreuses. On ne sollicite donc, principalement, que le vivier masculin. Et ce sont toujours les mêmes qui s?y collent. Cela crée un problème, sur lequel nous avions alerté la direction centrale il y a dix ans, en demandant l?instauration de quotas, ou d?épreuves de sélection physique au concours. Maintenant, c?est trop tard, nous avons le nez dedans. »

    « J?ai servi précédemment dans la Légion et dans les paras. J?ai fait la guerre du Golfe. En Afghanistan, le niveau de risque est supérieur à celui de la Nouvelle-Calédonie, l?éventualité de revenir d?un théâtre comme celui-là entre quatre planches n?est pas exclue. Mais nous sommes formés pour le prendre et l?assumer. Si un médecin militaire n?est pas d?accord, il faut qu?il change de métier. »


  • Munitions : l'armée de terre confirme que le ménage a été fait mais donne des chiffres plus faibles - 28-01-2015

    Suite à notre article de dimanche, qui affirmait qu'«avant Carcassonne, des dizaines de milliers de munitions n?étaient pas stockées régulièrement», l?armée de terre nous a apporté ce matin d?utiles précisions.

    Au lendemain du drame de Carcassonne, l?Inspection de l?armée de terre (IAT) a immédiatement vérifié la gestion des munitions dans certaines unités, comme les Groupements de commandos parachutistes, les Groupements de commandos montagne et la Brigade des forces spéciales Terre. Les commandants de Région Terre ont procédé à des sondages dans d?autres unités et un ordre a été transmis à tous les chefs de corps afin de récupérer les munitions conservées irrégulièrement.

    L?Inspection de l?armée de terre estime que le chiffre moyen de munitions alors récupérées est de 2800 par formation. Il s?agit d?une moyenne entre des situations très différentes sur le terrain, d?un régiment à l?autre. Quoi qu?il en soit, ce chiffre est beaucoup plus faible que celui (20.000) avancé par notre source. 95% de ces munitions auraient été des balles à blanc.

    Sachant que «plus d?une centaine» de formations (régiments, états-majors, écoles...) étaient concernées, ce sont donc au moins 300.000 munitions qui n?étaient pas alors stockées régulièrement - dont 15.000 munitions de guerre.

    A la suite de ces actions décidées dans l?urgence, l?état-major de l?armée de terre a travaillé dans trois domaines pour améliorer la situation et lutter contre les dérives : la formation des munitionnaires, des directives sur la réintégration et la gestion des munitions d?exercice.


  • France-GB : quand Hervé Morin veut réinventer ce qui se fait depuis dix ans... - 28-01-2015

    S?exprimant dans le quotidien La Tribune au sujet de la coopération franco-britannique, le ministre de la Défense Hervé Morin explique ce matin que «nous sommes favorables à partager l?accompagnement des porte-avions au sein de groupes aéronavals. Une frégate britannique pourrait parfaitement participer à la protection du Charles-de-Gaulle et vice-versa».

    En voilà une nouveauté ! En 1999, la frégate britannique HMS Somerset faisait partie de la task force 470, une escadre constituée autour du Foch, qui opère alors dans l?Adriatique (opération Trident). En 2004, le HMS Gloucester accompagne le Charles-de-Gaulle dans l?océan indien, puis c?est au tour du HMS Lancester de le faire en 2006. (En 2007, ce sera un bâtiment espagnol, le Blas de Lezo).

    Bref, à l?occasion du sommet franco-britannique du mardi 2 novembre, on risque de nous présenter comme une nouvelle avancée de la défense européenne et de la coopération bilatérale une «nouveauté» qui se pratique depuis plus de dix ans...

    Hervé Morin poursuit : «Les Britanniques ayant annoncé leur volonté de doter de catapultes leur porte-avions opérationnel, j?ai demandé à l?état-major des armées de réfléchir à la faisabilité de l?embarquement d?aéronefs britanniques sur notre propre porte-avions et vice-versa ; sauf, évidemment, en cas de conflit ou de crise où nos intérêts respectifs seraient divergents». Nous évoquions ce sujet sur ce blog la semaine dernière. Une question toutefois ? De quels «aéronefs britanniques» s?agit-il ? D?hélicoptères (Chinook, Merlin, Apache...) ou d?avions ? Le Royaume-Uni vient en effet de décider d?envoyer à la retraite  dès l?an prochain ses seuls avions capables d?opérer depuis une plate-forme maritime, à savoir ses Harrier. Quand à son successeur désigné, le Joint Strike Fighter (JSF) F-35 C, il devrait pas être en ligne avant la fin de la décennie, au plus tôt...

    Voilà donc ce qu?on appelle une politique d?affichage : annoncer du neuf, concocté avec du vieux et du virtuel.

    Pour le reste, le ministre confirme «le lancement d?un programme commun de drone du futur» à moyen terme« (voir notre post), et une éventuelle »mutualisation« des pétroliers ravitailleurs que nous évoquions ici dès septembre. Mutualisation également pour les »patrouilleurs aériens«, c?est-à dire les avions de patrouille maritime... au moment même où le Royaume-Uni décident d?abandonner son projet de modernisation de ses Nimrods MRA4. »Nous pourrions profiter de la surcapacité britannique (en matière de ravitailleurs) dès lors qu?un partage équitable des coûts a été trouvé« ajoute le ministre, qui explore d?autres pistes : »le maintien en condition opérationnel et la formation des équipages d?A400M pourraient être mutualisés« et »la rationalisation de la filière missilière européenne« puisque »les contraintes budgétaires nous imposent de prendre des décisions conjointes sur les missiles de croisière et sur l?anti navire léger«.


  • Sécurité privée : Prevention Risk Group plaide pour "une stricte application du code du travail" - 28-01-2015

    Ewald WOLFLE, président de PREVENTION RISK GROUP SAS intervient à son tour dans le débat sur les sociétés de sécurité privée.

    «Président d?une PME française, Prevention Risk Group, dont le c?ur de métier est la prévention des risques, j?observe et je m?interroge sur cette polémique qui grandit autour du thème général des sociétés de sécurité. Chacun y va de ses commentaires et de ses accusations. Je comprends que ce marché colossal qui se chiffre en milliards de dollars puisse déchainer les passions et? les convoitises. Néanmoins, je pense qu?il est possible et souhaitable de ramener un peu de sérénité dans ce débat.

    Comme chacun le sait, la détention d?un pouvoir ou d?une autorité induit un devoir qui est celui de protéger ses collaborateurs contre la malveillance, les accidents et toutes sortes de risques. C?est traduit dans la Constitution par le principe de précaution. On peut s?en émouvoir, le critiquer mais, sur la plan juridique, la responsabilité pénale collective de l?entreprise est maintenant certaine. L?intelligence des risques et leur prévention n?est pas une mode mais une obligation légale.

    Aussi, comment les SSP à la française peuvent elles s?inscrire dans la fourniture de ce service qu?est en particulier la sureté, au profit en particulier des clients français, en offrant des prestations de qualité??Tout simplement par une stricte application du code du travail qui protège le salarié embauché par la SSP mais offre aussi à l?entreprise ou à l?organisation cliente des garanties de compétence et de sérieux. Certes, il peut être beaucoup plus lucratif pour une SSP de privilégier le contrat offshore et de ne pas s?inscrire dans le contrat de droit français qui, pourtant, apporte toutes les garanties qu?un salarié, une entreprise et le client sont en droit d?exiger.

    Dans le cadre de l?application de ce code, la SSP a un devoir de formation, de préparation (comme la visite médicale par exemple) et de maintien à niveau de ses personnels pour la mission définie par l?appel d?offres. Le client est respecté, l?employé (le contractor) également. C?est le minimum en termes d?éthique professionnelle.

    Pour aller plus loin dans la réponse à des appels d?offres où le port d?armes peut être requis, certains aménagements de la réglementation pourraient rapidement être mis en ?uvre avec la délivrance d?agréments ministériels, à l?instar de ceux qui régissent les sociétés de convoyage de fonds et dont le cahier des charges est particulièrement précis et exigeant.

    Quant à l?achat, l?acheminement et l?autorisation d?armements spécifiques pour une mission dans un pays étranger, il va de soi qu?il faut à la fois respecter la législation française mais aussi celle du pays concerné. Côté français, accordons nous qu?il serait souhaitable d?avoir une bonne réactivité des autorités en matière d?autorisation ( type CIEMG) pour ne pas voir des marchés échapper aux PME françaises. On sait que dans les domaines de la sureté et de la sécurité, le client est toujours très pressé et qu?il agit malheureusement trop souvent sous la pression des évènements.

    Le développement des PMC, SSP ou des «sociétés privées de prestations de services militaires et de sécurité» comme les définit l?ONU est un secteur en pleine expansion qu?il faut favoriser. On ne peut pas se lamenter sur le déficit de notre commerce extérieur et abandonner cette vente de services où nous disposons d?un label qualité reconnu. Un peu d?imagination, beaucoup de pragmatisme et les querelles sémantiques au panier dans le respect de la législation française et du droit international. Avec un espoir que les grandes entreprises françaises participent à la création de richesses dans notre pays en favorisant les PME nationales.»


  • Un militaire du Service Action (DGSE) mis en examen pour trafic d'armes - 28-01-2015

    Arrêté jeudi à Pau, où il était en stage, un militaire du Centre parachutiste d?Instruction spécialisée (CPIS) de Perpignan - l?une des unités du Service Action de la DGSE - a été placé en détention puis transféré à Colmar, où il doit être mis en examen pour trafic d?armes («transport, détention et cession d?arme de première catégorie»). L?identité de ce militaire de 23 ans n?a pas été communiquée.

    Il est soupçonné d?avoir vendu un fusil d?assaut M-16 et 3000 cartouches, à un jeune homme de Saint-Croix en Plaine (Haut-Rhin) chez qui un arsenal a été découvert mercredi. Les gendarmes y ont trouvé le M16, une AK 47, un lance-roquettes, un pistolet, six kilos de TNT et un empennage de mortier... Agé de 26 ans, le propriétaire de cet arsenal a été proche des milieux néo-nazis.

    Alsacien d?origine, le militaire du CPIS connaissait son client depuis l?enfance, et il aurait affirmé lui avoir vendu le fusil M16 «pour se faire de l?argent».

    L?origine du M-16 reste inconnue, mais elle ne provient pas des stocks de l?armée française, qui en possède quelques uns pour ses unités spéciales. Le militaire aurait récupéré cette arme dans le cadre d?une de ses missions. 

    «Vu la profession du vendeur, il va falloir creuser pour s?assurer qu?il n?y a pas quelque chose de plus gros derrière», a expliqué une source judiciaire à l?AFP.


  • Avant Carcassonne, des dizaines de milliers de munitions n'étaient pas stockées reglementairement - 28-01-2015

    Selon un témoignage anomyne, mais visiblement bien informé, à la suite du drame de Carcassonne (2008) «toutes les formations de l?armée de terre ont du faire le ménage en termes de munitions traînant dans les différents locaux des sections. Les résultats ont été édifiants. La moyenne de cartouches 5.56mm trouvées, hors stockage réglementaire, était de près de 20 000  (par formation). Au 3e RPIMa [le régiment où a eu lieu le drame] : 28 000 ! [ce qui correspond à environ un chargeur de Famas par para du 3] C?était une dérive de toutes les unités.»  Notre source explique cette dérive sans détour : «C?est tellement chiant de réintégrer des munitions (paperasse !). Et puis lorsque l?on se rend en contrôle opérationnel, type CEITO du LARZAC, avec tout ce rab de munitions, on a double dotation.»

    Ces chiffres sont toutefois à rapprocher au 35 millions de cartouches 5.56, tirés par l?armée de terre en 2007.

    De nouvelles mises en examen viennent d?être annoncées dans l?affaire de Carcassonne.


  • La mort du général Vicaire - 28-01-2015

    Vicaire On apprend avec beaucoup de tristesse la mort du général de gendarmerie Claude Vicaire, vendredi dans un accident de moto au pont de l?Alma, à Paris. Le général Vicaire était une personnalité bien connue de la Gendarmerie.

    A 58 ans, Claude Vicaire, général de corps d?armée (quatre étoiles), venait d?entamer une nouvelle carrière, après son adieu aux armes. Il avait nommé Inspecteur général de l?administration au ministère de l?Interieur, en mars dernier.

    Nos chemins se sont souvent croisés et c?était toujours un grand plaisir. Il m?avait accueilli à Mitrovica, durant l?été 1999, où j?avais pu apprécier le travail de ses hommes en chemises bleues pour tenter de ramener un semblant de paix civile et d?état de droit au Kosovo. Ce Kosovo, où au cours d?échauffourées, il fut sérieusement blessé au visage.

    Saint-Cyrien, Claude Vicaire avait notamment commandé le Groupement blindé de la gendarmerie mobile (GBGM) de Satory, la légion de Bretagne et la gendarmerie d?outre-mer. En Bretagne, il avait vécu des moments difficiles lors du mouvement de protestation des gendarmes.

    Belle figure de militaire au service de la loi, homme très ouvert, Claude Vicaire avait une passion personnelle : le chocolat, dont il était un fin connaisseur, comme d?autres le sont du vin.

     


  • Un sous-marin nucléaire d'attaque britannique s'échoue en Ecosse - 28-01-2015

    Le 21 octobre est un jour de fête au Royaume Uni, où l?on commémore la victoire de la Royal Navy à Trafalgar. Las ! Cette année, les héritiers de Nelson ne se seront pas réjouis longtemps. Le lendemain même du Trafalgar Day, un sous-marin nucléaire d?attaque (SNA), le HMS Astute s?est échoué par l?arrière  («ran aground by her very stern») sur les hauts fonds qui entourent l?ile de Skye en Ecosse. Le sous-marin était en surface, après avoir mis à terre des marins. Alors que la marée refluait, le commandant a préféré ne pas tenter de manoeuvres qui risquaient d?endommager le bâtiment. Il devrait être finalement dégagé par des remorqueurs.

    Le HMS Astute (7200 tonnes) est le premier de la série des nouveaux SNA britanniques et l?un des sous-marins les plus perfectionnés du monde. Il a été livré à la Navy en aout dernier et il est aux essais. Le Royaume-Uni prévoit d?acquérir sept SNA de cette classe.


  • Une coopération franco-britannique va être lancée dans les drones - 28-01-2015

    La France et le Royaume-Uni s?apprêtent à lancer un programme de développement d?un drone Male (Moyenne altitude longue endurance), sur la base du Mantis du britannique BAe. L?annonce pourrait être faite à l?occasion du sommet franco-britannique du 2 novembre. Ce programme, d?environ 60 millions d?euros pour le développement (hors production), associera Dassault-Aviation et BAe.

    Ce Mantis est un drone de la classe de Predator B (Reaper) d?environ 4 tonnes. Il correspond aux besoins exprimés par l?armée de l?Air pour succéder à l?actuel Harfang. Si le programme est lancé, le drone serait disponible vers 2016-17.

    Lancé en 2007, le drone Mantis a effectué son premier vol en octobre 2009.

    Reste la question de la soudure d?ici à 2017, sachant que, en l?état, le Harfang est prévu pour fonctionner jusqu?en 2014. Lors de sa récente audition par les députés de la commission de la défense, le ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré qu?il «lui semblait me semble préférable de retenir un système intermédiaire avec un achat sur étagère, tout en cherchant une solution européenne pérenne à moyen terme, permettant à la France et au Royaume-Uni de se situer au meilleur niveau. Je ne veux pas être celui qui, guidé par un seul souci industriel, aura privé, dans la décennie à venir, les forces françaises des capacités d?observation leur permettant de soutenir les troupes au sol.»

    Cette déclaration pourrait préfiguer l?achat, voire la location, de quelques Predators B américains. Un Conseil ministériel d?investissement doit se tenir ce vendredi et aborder notamment la question des drones.


  • Mystérieuse explosion dans un site militaire iranien - 28-01-2015

    Une énorme explosion s?est produite le 12 octobre dernier dans un site militaire secret en Iran.

    La base de l?Imam Ali, qui appartient aux Gardiens de la Révolution, abriterait les missiles Shehab-3. Dix-huit hommes de la brigade al-Hadid auraient été tués et quatorze autres blessés. La base souterraine se situerait dans les Monts Zagros, à proximité de la ville de Khorramabad. Ce site est à 1250 km de Tel Aviv, alors que la portée des missiles est estimée à environ 2000 km.

    Les autorités iraniennes démentent que cette triple explosion soit la conséquence d?une «attaque terroriste». Elles l?expliquent par la propagation d?un incendie qui aurait atteint les dépôts de munitions.

    Cette explosion, accidentelle ou non, fait suite aux attaques informatiques contre les installations nucléaires iraniennes.

    Lire sur ce sujet, les sites israéliens Debka et Menapress   ainsi que l?article sur slate


  • Des officiers mis en examen dans l'affaire de Carcassonne - 28-01-2015

    Le capitaine qui commandait le Groupe des commandos parachutistes (GCP) du 3ème RPIMa, au moment de la journée porte-ouvertes du 29 juin 2008, a été mis en examen pour « blessures involontaires par violation manifestement délibérée d?obligation de sécurité ou de prudence», nous apprend le quotidien régional La Dépêche. Dix-sept personnes avaient été blessées à Carcassonne, lorsque le sergent Vizioz - déjà mis en examen - a ouvert le feu en direction des spectateurs avec des balles réelles.

    Trois autres mises en examen d?officiers devraient rapidement suivre, dont celle du chef de corps d?alors. Me Etienne Nicolau, avocat des parties civiles, estime que «les fautes reprochées à ces militaires de haut rang sont établies. Elles ressortent d?un laisser-aller général dans la gestion des munitions et d?une opération portes ouvertes qui avait été montée de bric et de broc ».

    Gabriel, trois ans à l?époque du drame, avait été grièvement blessé. La Dépêche lui consacrait un article l?an dernier.